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LOUIS POIDEVIN

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Enseignant     
Sécurité Routière
Formateur Auto - Moto :
Après avoir participé à la
formation ainsi qu'à la
sensibilisation de plus de
25 000 élèves en écoles
primaires, collèges, instituts,
auto - écoles, entreprises ...

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MOTARD

 



   
 
 
   

1 juin 2011 3 01 /06 /juin /2011 09:52

                Les risques de la fatigue et de la somnolence au volant
                                
                    Fatigue et somnolence au volant : parfois aussi dangeureuses que l’alcool

 
Un accident sur cinq est dû à l’endormissement au volant. Les dernières études scientifiques
menées à ce sujet montrent sans ambiguïté le niveau élevé des risques induits par la fatigue
et la somnolence au volant.
A l’heure où des millions d’automobilistes prennent la route des vacances et où les sorties
nocturnes vont s’intensifier, il est essentiel de rappeler à quel point la fatigue et la
somnolence au volant sont des facteurs importants de l’insécurité routière.

 
Prendre la route avec un manque de sommeil, ou rester volontairement éveillé
longtemps afin de parcourir plus de kilomètres, implique les mêmes effets négatifs sur les
capacités du conducteur que la présence d’alcool dans le sang.


En effet, au-delà de 17 heures de veille active, les réflexes de l’automobiliste diminuent
autant que s’il avait 0,5 g d’alcool dans le sang. La baisse de vigilance combinée à la
diminution du temps de réactivité du conducteur favorise inéluctablement les risques
d’accident.


Par exemple, un automobiliste qui prend la route en ayant dormi cinq heures ou moins la
veille de son départ a 3 fois plus de chances d’avoir un accident qu’un conducteur
reposé.


L’attention des conducteurs doit être une nouvelle fois attirée, sur les risques qu’ils prennent
et qu’ils font courir aux autres usagers dès lors qu’ils repoussent, ne serait-ce qu’un peu,
leurs capacités d’éveil et/ou de vigilance.
Ceci est d’autant plus nécessaire, que la plupart des automobilistes ne semblent pas avoir
conscience des risques auxquels ils s’exposent.
En effet, 50 % d’entre eux réduisent leur temps de sommeil habituel au moment des départs
en vacances, soit pour avancer l’heure du départ, soit pour préparer le chargement du
véhicule. Pire, 12 % des automobilistes, notamment des jeunes conducteurs, dorment moins
de cinq heures la veille d’un départ en vacances, ou prennent la route en soirée, sans avoir
dormi, ni fait la sieste.
De même qu’il est très dangereux de prendre le volant après avoir consommé de l’alcool, la
conduite en état de fatigue ou de somnolence est un des facteurs de surmortalité importants.
Comme l’alcool, c’est bien avant l’excès que le risque augmente rapidement.

Rappel de définitions*


Fatigue :
Processus cumulatif entraînant des difficultés croissantes à poursuivre la conduite
automobile et allant jusqu' à une baisse des performances
Traitement : s’arrêter


Somnolence :
Difficulté à se maintenir éveillé même lors de la conduite automobile
Traitement : dormir
                                     
      Les principales causes de l’état de somnolence


Si certaines causes de la somnolence au volant ne dépendent pas du conducteur (affections
pathologiques), beaucoup d’entre elles sont directement liées au comportement et aux
mauvaises habitudes des automobilistes. Pourtant, il existe dans tous les cas des moyens
concrets et très simples de prévenir la fatigue et la somnolence au volant.
Les premiers facteurs de risque provoquant fatigue ou somnolence au volant, sont
aujourd’hui assez bien identifiés. Il s’agit en premier lieu, d’une conduite prolongée sans
aucune pause et d’un manque de sommeil. L’association de ces deux facteurs représente
une combinaison dramatique pour la sécurité de l’ensemble des conducteurs. Conduire en
étant somnolant multiplie par huit le risque d’avoir un accident corporel.
D’autres paramètres favorisent les risques d’accident au volant. Ainsi, le fait de conduire au-
delà des limitations de vitesse induit une fatigue supplémentaire. En effet, la vitesse oblige le
cerveau à traiter un grand nombre d’informations en un minimum de temps, et la vision à
s’adapter en permanence.
Par ailleurs, il existe des périodes au cours d’une journée plus ou moins influentes sur la
perte de vigilance. Ainsi, les études montrent que pour une personne « vierge de maladies »,
le risque de somnolence augmente sensiblement entre 13 h et 16 h, et encore plus
fortement entre 2 h et 5 h.
De surcroît, la conduite de nuit favorise la somnolence. L’alternance et la succession des
phares de voiture venant à contresens, la réduction du champ de vision, la mauvaise
appréciation des distances accélèrent par ailleurs le processus de fatigue.
Il est ainsi facile de comprendre, que certains conducteurs mettent en danger leur vie et celle
des autres dès lors qu’ils associent à ces risques d’autres facteurs comme la consommation
d’alcool. Situation qui malheureusement arrive encore trop souvent lors des retours de
soirée.
Enfin, une prise de médicament peut entraîner une baisse significative de vigilance. En
France, plus d’un tiers des médicaments commercialisés sont munis d’un pictogramme (fig1)
qui montre leur dangerosité potentielle en matière de conduite. Les automobilistes ne doivent
donc pas prendre la route, dès lors qu’ils sentent les premiers effets de la somnolence dus
aux effets secondaires d’un médicament.
                                               
      Distinguer la somnolence et la fatigue au volant
Pour ne prendre aucun risque chaque conducteur doit connaître les principaux signes avant
–coureurs de la somnolence ou de la fatigue. Détecter ces premiers indices doit permettre à
chacun de réagir rapidement évitant ainsi de créer un sur-risque d’accident.
Un ensemble de signes précurseurs indique au conducteur qu’il est en train de perdre ses
capacités d’attention et qu’il entre dans une phase d’hypovigilance. La lenteur de réaction,
les difficultés à maintenir une vitesse constante, les erreurs de coordination ou l’inattention à
la signalisation sont des éléments constitutifs d’une baisse de vigilance.
De même l’incapacité à pouvoir maintenir la trajectoire du véhicule (écarts successifs)
indique au conducteur qu’il est dans une situation dangereuse. L’expérience menée par
l’équipe du Dr Philip, sur ce thème est sans ambiguïté.
Une personne parcourant un itinéraire identique mais avec des conditions de durée de
sommeil différentes, n’aura pas les mêmes capacités de conduite.
Un conducteur reposé (huit heures de sommeil) respectant une pause même très courte
(15 minutes) toutes les deux heures pourra maintenir une même capacité de conduite du
début à la fin d’un long parcours autoroutier (1 000 km)
Le même sujet ayant une dette de sommeil (deux heures de sommeil nocturne)
commettra une succession d’écarts dangereux au cours du parcours.
Pour la somnolence, les bâillements, les paupières lourdes, les périodes d’absence ou le
désir de changer fréquemment de position révèlent les difficultés à se maintenir éveillé. En
outre, la somnolence entraîne des périodes de « micro-sommeils » (de 1 à 4 secondes)
pouvant être extrêmement dangereuses pour la sécurité de tous.
Certains signes sont également spécifiques à une situation de fatigue. Dans le premier cas,
c’est l’apparition de raideurs dans la nuque, de douleurs dans le dos ou d’une certaine fixité
du regard qui doivent alerter le conducteur.


                       Comment éviter la somnolence
La fatigue et la somnolence au volant ne sont pas une fatalité. Comme pour la vitesse ou
l’alcool, chacun peut réduire l’insécurité routière en adoptant un comportement responsable.
Pour aider les conducteurs à acquérir les bons réflexes, la Sécurité routière édite un
nouveau dépliant reprenant l’ensemble des conseils pratiques sur les risques de la fatigue et
de la somnolence au volant.
Beaucoup de conducteurs ne présentent pas de troubles du sommeil et ne consomment pas
non plus de médicaments provoquant fatigue et somnolence. Pour eux, ne pas être en
manque de sommeil au moment de prendre le volant doit être une première règle
élémentaire à respecter.
En effet, prendre sa voiture pour se rendre sur son lieu de vacances, cela se prépare. Et ce
qui est vrai du véhicule (freins, pneu...) doit également l’être du conducteur qui avant,
comme pendant le trajet, doit respecter un certain nombre de consignes favorisant sa
vigilance.


Avant le départ ...
Il convient de dormir correctement de manière à ne pas avoir une dette de sommeil. Il est
ainsi préférable de prendre la route après une nuit de sommeil réparateur et ne pas se lever
à une heure inhabituelle. De même, il est déconseillé de partir après une journée de travail
sans s’être reposé.
Si le conducteur prend la route le matin, il est important de privilégier un petit-déjeuner
consistant accompagné d’une boisson stimulante (thé, café) à dose modérée. En revanche
si le départ est prévu après le déjeuner, le repas doit être léger et sans alcool.
Dans le cas d’un voyage s’effectuant en soirée, il est recommandé de s’arrêter de conduire
avant minuit et de ne pas reprendre le volant avant 6 h du matin.
Par ailleurs, il est important de ne pas se fixer d’heure d’arrivée, le voyage en sera d’autant
plus serein et agréable.


Au cours du trajet...
Pendant le voyage, il est nécessaire d’adopter les bons réflexes pour écarter tout risque de
somnolence :
     effectuer des pauses fréquentes d’une durée de 15 à 20 minutes au minimum toutes
     les deux heures. Sur les autoroutes, les conducteurs peuvent profiter des aires de repos
     pour marcher et se détendre. En début d’après-midi et pendant la nuit, si le besoin s’en
     fait sentir, ils doivent s’arrêter et dormir un peu. Si le voyage doit dépasser huit à dix
     heures, il faut s’imposer de dormir et de passer une nuit normale ;


     aérer le plus souvent possible le véhicule, et régler correctement la ventilation et/ou la-
     climatisation;

                  
    boire régulièrement de l’eau, ou toute boisson non alcoolisée.

Le respect de certaines règles élémentaires au niveau de la conduite, permet également
d’éviter les risques de la fatigue et de la somnolence :


    respecter les limitations de vitesse ;

    éviter de garder le regard fixé sur l’axe de la trajectoire sécurité ;

    respecter les distances de sécurité.


Le principe de la sieste dynamisante
S’il est essentiel de respecter scrupuleusement le principe des pauses régulières pendant le
voyage, il est également important de connaître quelques astuces pour gérer au mieux ces
temps d’arrêt.
Ainsi, chez les conducteurs somnolents la sieste dynamisante permet au conducteur de
dormir et de repartir en forme. Chez les individus qui ne présentent pas de contre-
indications à la caféine, le principe est de prendre un ou deux cafés avant de faire une
courte sieste. La caféine mettant 15 à 30 minutes avant d’agir, son absorption ne gêne
pas l’endormissement et permet donc un réveil de sieste dépourvu d’inertie du sommeil.
Le principe de la sieste dynamisante a été démontré par des études scientifiques menées en
Angleterre.
                                             
Si l’état de santé du conducteur interdit la caféine, il suffit d’attendre 30 minutes avant de
reprendre la route après la sieste.

 

 

Bonne Route ...

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16 avril 2011 6 16 /04 /avril /2011 15:16
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8 avril 2011 5 08 /04 /avril /2011 08:53
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6 avril 2011 3 06 /04 /avril /2011 23:35

 

L'image “http://www.medecine-et-sante.com/gimages/cervo_fonct.jpg” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.

MOTO---TRAUMATOLOGIE---PDF

 

par Louis POIDEVIN

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27 mars 2011 7 27 /03 /mars /2011 23:17

Clipart image voiture accidentACCIDENTOLOGIE - PPT - PDF
par Louis POIDEVIN

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17 mars 2011 4 17 /03 /mars /2011 21:55

 
clipart-moto.jpg

2RM
par Louis POIDEVIN

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15 mars 2011 2 15 /03 /mars /2011 20:28

CINÉMATIQUE CEINTURE
par Louis POIDEVIN

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13 mars 2011 7 13 /03 /mars /2011 22:48
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26 janvier 2011 3 26 /01 /janvier /2011 18:17
L’ALCOOL AU VOLANT


Fini le temps où l'alcool était ROI ... et où les vies s'arrêtées dans le silence le plus simple ...

 


Boire ou conduire, il faut choisir ! Voila un slogan d’une campagne de prévention routière qui est fortement ancrée dans notre esprit.



Or, près d’un accident sur trois est lié à l’alcool et plus de la moitié de ces accidents se produisent la nuit de week-end, principalement en rase campagne et implique en général un seul véhicule.

Il est donc préférable de ne pas consommer d’alcool avant de conduire. Si toutefois, vous consommez des boissons alcoolisées avant de prendre le volant, veillez à limiter votre consommation et évaluer votre alcoolémie.

De l’alcool en quantité :

Quand vous buvez un demi de bière, un ballon de vin rouge, une coupe de champagne ou encore une dose de whisky ou de pastis, vous consommez la même quantité d’alcool.


Attention, les verres standard correspondent aux verres servis dans les cafés. Au domicile, les doses sont variables en fonction de la taille des verres, qui peuvent être plus ou moins remplis.
C’est à vous de réévaluer les quantités d’alcool que vous buvez réellement.

En moyenne, chaque verre consommé fait monter le taux d’alcoolémie de 0,2 à 0, 25 g/l. Ces chiffres peuvent être sensiblement supérieurs chez les femmes, les jeunes, les personnes âgées.


D’autres facteurs tels que le poids, la durée de consommation, l’alimentation, l’état de fatigue, le stress contribuent à augmenter le taux d’alcool pour une consommation identique.

 0,5 gramme par litre de sang, c’est deux verres !

 En France, il est interdit de conduire avec un taux d’alcool supérieur ou égal à 0,5 grammes par litre de sang, soit 0,25 mg d’alcool par litre d’air expiré.

 Conduire avec un taux d’alcoolémie supérieure ou égale à 0,80 gramme par litre de sang ou 0,40 mg d’alcool par litre d’air expiré, est un délit.

Quelque soit la quantité d’alcool consommée, le taux maximal d'imprégnation de l’alcool par l’organisme est atteint :
- une demi heure après l’absorption à jeun
- une heure après l’absorption au cours d’un repas

Il n’existe aucun remède pour faire baisser l’alcoolémie…
Boire un café salé ou du cola, prendre une douche froide,… sont totalement inefficaces car aucune méthode ne permet d’accélérer l’élimination de l’alcool.

L’élimination de l’alcool dans le sang est longue ! En effet, après absorption, l’alcool passe dans le sang et il sera éliminé de façon naturelle et progressive par le foie.

Un individu en bonne santé élimine en moyenne 0,10 à 0,15g d’alcool par heure, soit à peu près une heure par verre consommé.
Si vous présentez un taux d’alcoolémie de 0,7g/l de sang, il faut attendre entre 1h30 et 2 h avant de pouvoir prendre le volant.
Et pour éliminer toute trace d’alcool dans votre organisme, il faudra attendre 5 à 7h.

Pour éviter tout risque d’accident de la route pour vous et pour les autres :
- au mieux éviter de boire lorsque vous conduisez
- au pire, évaluez votre alcoolémie et laissez vous le temps d’éliminer l’alcool de votre organisme.

Comment réduire les risques ?

Ne dépassez pas la consommation régulière :

- Pour les femmes : pas plus de 2 verres standard en moyenne par jour (moins de 14 par semaine)
- Pour les hommes : pas plus de 3 verres standard en moyenne par jour (moins de 21 par semaine)


- Ne dépassez pas plus de 4 verres standard en une seule occasion, sinon il vous sera impossible de reprendre le volant car vous aurez dépassé le taux d’alcoolémie autorisé. (0,5 g/l dans le sang ou0,25 mg/l dans l’air expiré). Attendez donc d’éliminer l’alcool consommé, soit une heure environ par verre consommé.

- Evitez les mélanges du style, médicament et alcool ou cannabis et alcool.

- En cas d’excès ou de consommation quotidienne, faites une pause de consommation.

- Alcool zéro pendant l’enfance et la grossesse.

- Surtout ne prenez pas le volant.

- Si possible, buvez plutôt des boissons non alcoolisées.

- Lors de soirée ou sorties, choisissez un « conducteur désigné » pour vous ramener à bon port.

Si vous respectez ces conseils, le risque d’avoir un problème en raison de votre consommation d’alcool est faible et plus on dépasse les limites indiquées, plus le risque est important.

Les effets de l’alcool sur le conducteur :

Après avoir consommé une boisson alcoolisée (vin, bière, apéritif…), l'alcool passe dans le sang et dans le système nerveux (cerveau). Les effets de l'alcool apparaissent sur le conducteur dès 0,3 g/l par litre de sang, mais se généralisent à partir de 0,5 g/l.

- L’alcool rétrécit le champ visuel, la perception latérale des objets est donc altérée.

    ⇒  Danger lors d’une intersection, en agglomération…

- L’alcool altère l’appréciation des distances et des largeurs. Sous l’effet de l’alcool, un conducteur peut décider, devant un obstacle, de freiner sur une distance trop courte pour s’arrêter ou de forcer un passage plus étroit que sa voiture et de passer quand même.

    ⇒  Danger en cas de dépassement.

- L’alcool augmente la sensibilité à l’éblouissement.

    ⇒  Conduite de nuit dangereuse.

- L’alcool diminue les réflexes. La durée moyenne du temps de réaction dans des conditions normales est évaluée à environ une seconde. Une personne présentant un taux d’alcoolémie même légèrement positif, son temps de réaction atteint au moins 1,5 seconde.

Dès 0,5 g/l, le temps de réaction peut atteindre 1,5 seconde.
Un véhicule roulant à 90 km/h parcourt 25 mètres en 1 seconde et 37 mètres en 1,5 seconde. Ce sont ces 12 mètres (c'est-à-dire la distance parcourue pendant ce délai de réaction supplémentaire) qui peuvent sauver une vie ! Le temps de réaction augmente considérablement avec des taux d’alcoolémie encore plus élevés.

- L’alcool diminue la vigilance ainsi que la résistance à la fatigue. D’où une incoordination des mouvements.

    ⇒  Danger en cas de nécessité de freinage.

- Sous l’effet de l’alcool, le conducteur a un comportement dégradé par rapport au conducteur sobre. Cela se traduit par une prise plus importante de risques et souvent à une transgression des interdits.

    ⇒  Vitesse excessive, négligence du port de la ceinture de sécurité ou du casque…

Un mélange détonnant : alcool et cannabis :

La toute première étude évaluant l'impact du cannabis sur les conducteurs montre que consommer cette substance double pratiquement le risque d'accidents mortels. Cette enquête démontre également que les effets de l'alcool, et même dans les limites actuellement autorisées, sont encore plus dévastateurs que le cannabis…

Il s'agit de la première enquête au monde évaluant les conséquences du cannabis sur la circulation routière. Dénommée « SAM », pour « stupéfiants et accidents mortels de la circulation », elle a été coordonnée par l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT).
Une première phase du travail a consisté à dépister systématiquement les drogues lors des accidents mortels entre le 30 septembre 2001 et le 1er octobre 2003. Un total de 10.700 dossiers a pu être exploité.

Les résultats à retenir :

- Un conducteur qui a fumé du cannabis a presque deux fois (1,8) plus de risque de causer un accident mortel.

- Pour l'alcool, ce risque s'élève à 8,5 en moyenne, et à 2,7 lorsque le taux d'alcoolémie est en dessous du seuil autorisé de 0,5g/l.

- La part des accidents de la route mortels directement liée au cannabis est de 2,4% (170 décès). Celle des boissons alcoolisées est de 28,5% (1.940 décès).

- Au final, dans la population générale, l'alcool tue onze fois plus que le cannabis. Et même le buveur dit « modéré » c'est-à-dire ne dépassant pas le seuil autorisé de 0,5g/l, est plus fréquemment la cause d'un accident mortel que le fumeur de cannabis : 3,3% contre 2,4% avec le cannabis.

- Mais, chez les jeunes hommes de moins de 25 ans, le cannabis fait plus de morts au volant que les boissons alcoolisées…

Ce qu’il ne faut surtout pas oublier :

Le risque d'accident mortel lié à la consommation d'alcool augmente très vite avec la quantité ingérée. Mais le risque est déjà très important dès le tout premier verre :
- entre 0 et 0,5g/l, le risque est multiplié par 2,7
- entre 0,8 et 1,2g/l, le risque est multiplié par 7
- au-delà de 2g/l, le risque est multiplié par 40

L’alcool est de loin plus dangereux au volant, que le cannabis, mais il faut rappeler qu’il y a plus de buveurs que de fumeurs de cannabis.

Attention, aux effets ravageurs de l’association cannabis et alcool qui multiplie par 14 le risque d’accident mortel.

Certains médicaments font également très mauvais ménage avec l’alcool, la combinaison entraînant notamment des baisses de vigilance.

Surtout ne prenez pas le volant si vous avez bu de l’alcool et consommé des substances psycho-actives.

Comment tenir la route !

Lors de vos sorties en boîte, repas entre amis, fêtes arrosées, il y a quelques stratégies a adopter pour éviter que cela se termine par un drame.

• Ne pas consommer de boissons alcoolisées, vous éviterez ainsi la gueule de bois !

• Lors d’une soirée, vous déterminez à l’avance (début de soirée) une personne, « le conducteur désigné » qui va s’abstenir de boire afin de ramener tout le monde à bon port.

• Si toutefois, vous avez consommé un peu d’alcool, avant de prendre le volant, évaluez votre taux d’alcoolémie en estimant votre consommation ou en utilisant un éthylotest (moyen plus fiable).

Si vous ne connaissez pas votre alcoolémie ou que vous dépassez 0,5g/l, des solutions de dernière minutes existent :
   - finissez votre nuit sur place ou prenez une chambre d’hôtel
   - prenez un taxi ou les transports en commun
   - ayez recours à des sociétés de service de retour à domicile
   - rentrez à pied

• Même si vous êtes passager, il est de votre responsabilité de ne pas accepter d’être raccompagné par un conducteur ayant consommé de l’alcool et dont le taux d’alcoolémie est inconnu ou supérieur à 0,5 g/l.

Les moyens de contrôles :

Les contrôles :

Les contrôles de l’alcoolémie sont obligatoires en cas :
- d’accident corporel
- d’infraction grave

Vous pouvez être aussi contrôlé :


- en cas d’accident matériel
- lors d’un contrôle routier

Les moyens de contrôles :

Alcootest ou ballon :

L’alcootest est constitué d’un ballon et d’un tube contenant un réactif chimique jaune.

Il vous suffit de souffler dans le ballon et de regarder si le réactif vire au vert au-delà du repère. Si c’est le cas, votre alcoolémie est supérieure au taux autorisé.

Les forces de l’ordre utiliseront d’autres moyens de contrôle plus précis pour déterminer réellement le taux d’alcoolémie ; la prise de sang ou éthylomètre.

Ethylotest :

C’est un appareil électronique qui apporte une indication du taux d’alcoolémie qui devra être confirmé par une prise de sang ou par l’éthylomètre.

La prise de sang :

Ce moyen de contrôle est de moins en moins utilisé sauf dans des cas exceptionnels. (la personne ne peut pas souffler suite à des blessures)

L’éthylomètre :

C'est un appareil électronique qui mesure le taux d'alcool en milligramme (mg) par litre d'air expiré. Les mesures effectuées par cet appareil sont incontestables et ne nécessitent pas d'analyse de sang complémentaire.

La réglementation :

Il est interdit de conduire avec une alcoolémie égale ou supérieure à 0,5 g/l d’alcool dans le sang (ou 0,25 mg par litre d’air expiré)

Conduire avec un taux d'alcool compris entre 0,5 et 0,79 gramme par litre de sang (ou 0,25 à 0,39 mg par litre d'air expiré) constitue une contravention.

  Sanctions :
   - amende 750 € maximum
   - retrait de 6 points sur le permis de conduire

Conduire avec un taux d'alcool supérieur ou égal à 0,8 gramme par litre de sang (ou 0,4 mg par litre d'air expiré) constitue un délit.

  Sanctions :
   - amende 4500 € maximum,
   - prison (2 ans, 4 ans en cas d'homicide),
   - suspension ou annulation du permis de conduire,
   - peines complémentaires (travail d'intérêt général...),
   - retrait de 6 points sur le permis de conduire.

Les principales infractions au code de la route et leurs sanctions :

  Amende Retrait de point Suspension ou annulation du permis Immobilisation ou confiscation du véhicule Prison

Conduite avec

un taux d’alcool compris entre

0,5 et 0,8 g/l de sang (ou entre

0,25 et 0,4 mg/l dans l’air expiré)

135 € 6 points Suspension de 3 ans    

Conduite avec

un taux d’alcool supérieur à

0,8 g/l de

sang (supérieur

à 0,4 mg/l dans l’air expiré) ou

en état d’ivresse

ou refus de se soumettre à

une vérification

de présence d’alcool dans

le sang.

4500 € 6 points Suspension ou annulation de 3 ans (sans sursis ni « permis blanc ») Immobilisation 2 ans
Récidive de conduite avec un taux d’alcool supérieur à 0,8 g/l de sang (supérieur à 0,4 mg/l dans l’air expiré) ou en état d’ivresse ou refus de se soumettre à une vérification de présence d’alcool dans le sang 9000 € 6 points Annulation de 3 ans de plein droit Immobilisation ou confiscation 4 ans

Conduite en

état d’

alcoolisation

et après l’usage

de stupéfiants

9000 € 6 points Suspension ou annulation de 3 ans Immobilisation ou confiscation 3 ans

Blessures involontaires

avec incapacité totale de

travail (ITT)

de 3 mois ou

moins, causées

en état d’alcoolisation

45 000 € 6 points Suspension de 10 ans (sans sursis ni « permis blanc ») Immobilisation ou confiscation 3 ans

Blessures involontaires

avec ITT de

plus de 3 mois, causées en état d’alcoolisation

75 000 € 6 points Suspension ou annulation de plein droit de10 ans (sans sursis ni « permis blanc ») Immobilisation ou confiscation 5 ans



SAVOIR CONDUIRE ... 


C'EST AUSSI ...


SAVOIR  S'ARRÊTER !!! ...

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21 mars 2010 7 21 /03 /mars /2010 09:37

 

Le téléphone au volant est la 4 ème cause d'accident corporel en France en 2008.

+ 6% d'infractions constatées pour téléphone tenu en main en France en 2008.

Le téléphone portable permet d'être joint à tout instant et en tous lieux, même à bord d'un véhicule. Difficile de résister à la sonnerie de téléphone, et si la communication était importante ? Plus de réflexion et on répond.

Prendre une communication téléphonique alors que l'on conduit n'est pas sans conséquences.







Le téléphone et le risque accident 


Avec l'utilisation du kit main libre, le risque d'accident est multiplié par 3.8%


Le risque d'accident est multiplié par 4.9% avec l'utilisation d'un téléphone tenu en main

L'interdiction du téléphone au volant, avec ou sans kit mains libres, permettrait de réduire d'environ 7% le nombre d'accidents.

Le risque d'accident est sensiblement le même que l'on tienne le téléphone en main ou qu'on utilise le kit main libre.

Le danger du téléphone est la distraction entraînée par la conversation.

 



 






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